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Présidents IIIè et IVè Républiques

Intro: La Deuxième République ou Seconde République est la forme de gouvernement de l'État français du 4 novembre 1848 au 2 décembre 1851. Elle fait suite à la Monarchie de Juillet et est remplacée par le Second Empire.

Louis Napoléon Bonaparte

fut élu en 1848 Président de la République au Suffrage universel après la chute de la monarchie de Juillet et qui par son coup d'Etat du 2 Décembre 1851 contre l'Assemblée Nationale ouvrit la voie au second empire en se faisant ensuite décerner le titre d'empereur sous le nom de Napoléon III.

Il était le fils de Louis Bonaparte un des frères de Napoléon et d'Hortense de Beauharnais fille de l'impérarice Joséphine, première épouse de Napoléon.

La première mesure que prit la Seconde république fut le rétablissement du suffrage universel masculin ( vote de tous les citoyens mâles de 21 ans et plus).

La Convention l'avait instauré en 1792 mais il avait été aboli par la suite et remplacé par le suffrage censitaire.

Ce rétablissement fut d'ailleurs à l'origine du conflit entre le Prince Président et l'Assemblée Nationale qui voulait en limiter l'exercice et provoqua le coup d'Etat du 2 Décembre 1851.

Il a été élu au suffrage universel

proclamé par la constitution de 1848 qui l'avait rétabli.

IId empire de 1852 à 1871.

_La Troisième République fut  le régime politique de la France de 1871 à 1940.

Le président le plus petit mais le premier de la iii république"

Adolphe Thiers !
Adolphe Thiers ne mesurait que... 1,50 m. Cet avocat nommé chef du gouvernement dès l'armistice de 1870 et chargé de négocier le traité de paix avec les Prussiens, devint le premier président de la IIIe République de 1871 à 1873. C'est lui qui imposa l'appellation de "président de la République". Le titre était au départ : "chef du pouvoir exécutif de la République française", mais Thiers ne l'aimait pas : "Avec chef, disait-il, on va me prendre pour le cuisinier !".

d'après mes sources 1m54, mais le plus grand par la carrure intellectuelle.
D'abord avocat, puis journaliste, historien et homme d'Etat, il aura marqué le XIXème siècle à tel point qu'on a pu dire qu'il a été le siècle de Mr Thiers.
l'ennemi de Hausmann et jaloux avec ça.  Ce dernier était en fait le chouchou de Napoléon III. Ben oué, il savait tout faire, rénover le système préfecture, il était architecte et ingénieur, percées de paris, égoûts, qui ceux-ci ont servi aux conduits d'électricité, etc.

Il savait tout faire. Alors évidemment comme Napo 3 était plus avec Haussmann et que l'autre se sentait sur la touche, ben l'autre, Thiers, attendait son heure. Son heure est arrivé.

Et Hausmann est mort, seul et abandonné. MAIS ! c'est le seul qui a eu un boulevard sans passer par la case "postérité à sa mort". Môssieur Haussman est passé à la postérité de son vivant et a inauguré SON boulevard Haussmann.

Le président le plus maladroit : patrice de mac-mahon"

Timide et maladroit, Mac-Mahon a-t-il tout raté ? Il a été élu président de la République en 1873 dans un esprit d'intérim, dans l'attente de la restauration de la monarchie des Bourbons - la Restauration n'a pas lieu.
Il tente d'imposer sa politique face aux députés - mais il doit se soumettre et accepter en 1877 de signer, les larmes aux yeux, un texte déclarant "l'irresponsabilité du président de la République" face à la "responsabilité solidaire des ministres". Il reste finalement en poste jusqu'en 1879. Mac-Mahon est connu aussi pour quelques phrases maladroites, du genre : "La diphtérie, on n'en meurt pas ou en reste idiot. D'ailleurs je l'ai eu lorsque j'étais enfant".

en visitant je ne sais plus quelle ville sinistrée par des inondations il eut ce mot ineffable:

" que d'eau que d'eau".

Le président le plus vaniteux : jules grévy

Le majestueux Jules Grévy avait, disait-on, "une tête de prédicateur méthodiste sur un buste de grenadier". Celui qu'on surnomme le "président Sagesse", élu en 1879 puis réélu en 1885, va finir dans un parfum de scandale. D'abord parce qu'il s'est enrichi à l'Élysée alors que les précédents y avaient plutôt englouti leur fortune. Ensuite parce que son gendre est impliqué en 1883 dans une affaire de trafic de décorations. Mais le vaniteux président refuse de démissionner, affirmant qu'il est "un roc". Il faudra que les ministres et l'Assemblée demandent plus de cinq fois sa démission pour l'obtenir en 1887.

L'arbre généalogique le plus politique : sadi carnot"

C'est Clemenceau qui avait proposé la candidature de Sadi Carnot : "Carnot n'est pas très fort, mais il porte un nom républicain et d'ailleurs nous n'avons pas d'autre candidat". Sadi Carnot descend en effet du général Lazare Carnot, l'un des personnages majeurs de la Révolution française devenu ministre de Napoléon, et d'Hippolyte Carnot, ministre en 1848. Il est aussi le président de la République qui aurait serré le plus de mains, organisant le banquet des maires de France (19 000 convives) et chaque année à l'Elysée deux bals de 10 000 invités.

Assassiné par un anarchiste

Sadi Carnot est le président mort le plus jeune, à 57 ans, car assassiné en 1894.
Un autre président a été assassiné en 1932, Paul Doumer, mais lui avait 75 ans.

Autrement (c'est à dire si on échappe à l'assassinat) la fonction conserve: la plupart des présidents ont dépassé les 80 ans, voire les 90 ans.

Le moins président : jean casimir- perier"


Lorsqu'on vient lui proposer la présidence en juin 1894, Casimir Perier, à la fois homme d'affaires et ancien secrétaire d'État, rechigne beaucoup à accepter. Le jour de son élection, il déclare "Je suis un prisonnier". Lassé des attaques de la presse et de l'intransigeance des ministres qui ne veulent pas lui laisser la moindre décision, il donne sa démission six mois plus tard.

Le plus séducteur : félix faure"

Président de la République de 1895 à 1899, Félix Faure est grand, bel homme, l'oeil bleu et la moustache avenante. Il aime les femmes et c'est d'ailleurs dans les bras de l'une d'entre elles qu'il meurt, en 1899. L'anecdote est connue : "Le président a-t-il encore sa connaissance ?" demande le curé venu lui porter l'extrême-onction. "Non, monsieur l'abbé, répond un garde, elle est partie par une porte dérobée".

Mme steinheil

C'était elle sa "connaissance".

Elle sera au centre d'un fait divers sanglant quelques années plus tard, toute sa famille sera massacrée, elle sera la seule survivante.

Une affaire toujours pas élucidée, même si de fortes présomptions existent à son encontre.

Elle disparaitra en 1954, à 86 ans.

Le président du "ras-le-bol" : émile loubet"


Président de la Belle Époque, de 1899 à 1906, Émile Loubet traverse à la fois l'affaire Dreyfus et l'anticléralisme maladif d'Émile Combes, qu'il désapprouve, mais ne sait pas empêcher. À la fin de son mandat, il est à tout jamais dégoûté de la vie politique : "Je ne serai ni sénateur, ni député, ni même conseiller municipal. Rien, rien, absolument rien".

Peu avant sa mort en 1929 à l'âge de 91 ans un journaliste était venu l'interviewer sur ses souvenirs de président de la République.
Mais sa femme l'éconduit en lui disant que son mari ne pourrait pas lui répondre, puisqu'il ne se souvenait plus avoir été président!

Chose qui plus récemment s'est également produite avec l'ex-président des USA Ronald Reagan qui dans les dernières années de sa vie avait perdu tout souvenir.

"Le président le plus insignifiant : armand fallières"


Ce président de la République de 1906 à 1913 déclare avant son élection : "Je suis un modéré, je veux dire un modéré de nature : je l'ai toujours été". Lors de son entrée en fonction, il déclare à l'Assemblée et aux ministres : "qu'il n'y aura pas une politique de l'Élysée". Il rêve plutôt de retourner dans le Sud-Ouest tailler sa vigne. Lorsqu'il laisse le poste à Poincaré en 1913, il lui avoue : "La place n'est pas mauvaise, mais il n'y a pas d'avancement".

Le président le plus intelligent : raymond poincaré"

Président de la République de 1913 à 1920, Poincaré traverse la Grande Guerre. Actif et intelligent, il sait faire respecter sa personne et sa fonction. Il sait aussi faire l'union sacrée et appeler en 1917 son ennemi Clemenceau pour gagner la guerre. Pari réussi.

Il était avocat de son métier
et fut après la guerre de 14 deux fois Président du Conseil ( on dirait Premier ministre aujourd'hui)

de 1922 à 1924

de 1926 à 1928

Le président le plus surprenant : paul deschanel"

Paul Deschanel n'est président de la République que huit mois, d'août à septembre 1920. Dépressif, il a des "absences" et des moments d'aberration... On le retrouve ainsi un jour perché dans un des arbres de l'Élysée. Une autre fois, il glisse dans le bassin des carpes de Rambouillet. L'épisode le plus connu est celui de sa chute d'un train en pleine nuit. Le chef de la gare la plus proche eut bien du mal à admettre que cet individu ensanglanté, en pyjama et en état de choc, était, comme il le lui assurait, le président de la République française...

Le président le plus " rassembleur " : alexandre millerand"


L'unanimité, Alexandre Millerand va la faire pour lui puis contre lui. Pour lui, lors de son élection à la présidence de la République en 1920, car personne d'autre ne s'est présenté ! Contre lui en 1924, car il veut faire de la fonction présidentielle un poste fort et ne gagne que l'hostilité des ministres et des députés. Il est contraint à la démission.

Le président le plus à gauche : gaston doumergue"


Premier protestant à devenir président de la République de 1924 à 1931, Gaston Doumergue déclare dès son entrée en fonction : "Je suis un républicain de gauche. Je ne fais appel qu'aux voix de gauche. J'entends gouverner à gauche avec une majorité de gauche". On ne saurait être plus clair !

Paul Doumer (1931- 1932)

Le président le plus effacé : albert lebrun"


Président de la République de 1932 à 1946, Albert Lebrun n'exerce quasiment aucun rôle politique et se cantonne dans un rôle de gardien de la Constitution. Un rôle d'autant moins actif qu'il est, de 1940 à 1945, un président "théorique" emprisonné par les Allemands, le maréchal Pétain exerçant le pouvoir effectif.

De Gaulle: "pour qu'Albert Lebrun fût un chef d'Etat, il eût fallu qu'il fût un chef, et qu'il y eût un Etat".

_La Quatrième République est le nom donné au régime politique de la France d'octobre 1946 à octobre 1958.

Le président le plus chahuté : vincent auriol"

Premier président de la IVe République, de 1947 à 1953, l'ancien résistant Vincent Auriol subit pendant son septennat les changements d'exécutifs les plus nombreux jamais connus : pas moins de seize présidents du Conseil investis en sept ans... L'équivalent d'un changement de Premier ministre tous les six mois au plus ! Pendant ce temps, sa belle-fille Jacqueline Auriol se fait connaître en tant qu'aviatrice comme "la femme la plus rapide du monde"...

René Coty (1954- 1959)

fut le dernier président de la IVème République.

Lorsque de Gaulle devint président, il descendit les Champs-Elysées, avec Coty, président sortant, à ses côtés.

La foule criait "vive de Gaulle, vive de Gaulle", mais on entendit un "Vive Coty".
- Tiens, vous avez de la famille ici? demanda de Gaulle à Coty.

En 1962, peu de temps avant sa mort, il fit part à des amis de son désespoir d'avoir appelé de Gaulle en 1958.

"L'Histoire me le reprochera toujours, je croyais bien faire, mais je m'aperçois aujourd'hui que j'ai fait le lit au pouvoir personnel"



16/05/2007
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