Politique idées

Déjà définissons la pauvreté, ce sont les personnes qui touchent 50% ou 60% du revenu médian.

Si l'on prend 60% ou 50% du revenu médian on voit que la pauvreté est stable depuis plus de 30 ans. Autour de 13% de la population gagne moins de 60% du revenu médian.

Les variations sont faibles quelques soit le gouvernement au pouvoir et le politiques misent en place.
Qu'elles soit libérales ou sociales.
Le plus bas étant atteind à la fin des années Jospin et la plus grande pauvreté (moins de 50%) connaissant une remontée depuis la tentative de réduction de la fracture social tandis que la pauvreté à moins de 60% diminue légérement.

Donc deux constats s'impossent :
- Le libéralisme, comme une politique sociale n'ont pas réussit à diminuer la pauvreté.
- Le RMI n'est en rien responsable d'un appel d'air vers la pauvreté, rmi ou pas les taux sont identiques.

Que peut-on conclure ?
Les socialistes avec le RMI n'ont pas  inventé la pauvreté et maintenu les individus plus qu'avant dans cet état.

Au pire ont-ils donné des bases de revenus pour les plus démunies afin que leur situation n'empire pas, et qu'ils puissent vivre avec un semblant de dignité.

C'est cela l'assistanat social ?
Quand quelqu'un créve de fain il faut le laisser creuver ?

On parle toujours des fraudeurs au rmi, ceux qui ne le méritent pas etc.
Mais l'historique des chiffres est là pour démontrer que ces cas sont absolument marginaux, les taux de pauvreté n'ayant pas connu un accroissement flagrant, on est bien obligé de constater qu'il n'y a pas une foule de personnes qui s'est précipité sur le rmi pour se reposser, et que tout comme avant les personnes préférent travailler.

La réthorique droitiére sur la valeur du travail a retrouver, ne se base sur rien de concret.

N'en déplaise au MEDEF et à l'UMP les gens dans ce pays bossent et préférent toujours bosser que tenter de survivre avec les minimas sociaux.